La route de la Mort !

Vendredi 11 mai, Sylvain et nos nouveaux amis affrontent la « route la plus dangereuse du monde » en VTT. Je ne me sens pas à la hauteur d’une telle aventure donc je les suis en voiture.

Cette route tient sa dénomination de l’époque où elle était le seul moyen de rejoindre La Paz à la petite ville de Coroico. De nombreux véhicules (camions, bus…) se croisaient nuit et jour sur une route très pentue, non goudronnée, d’une largeur maximum de 3m20 par endroit. Le ravin sur le côté atteint parfois 600m de profondeur !

Depuis quelques années, une nouvelle route goudronnée a été construite de l’autre côté de la vallée (1 800 000 $ par km !) ; la Route de la Mort n’est donc plus empruntée que par les touristes en VTT et leur voiture accompagnatrice. Cela ne supprime pas le ravin mais réduit une grande partie de la dangerosité de l’expédition.

Vers 9h du matin, ils enfourchent leur fidèle destrier et c’est partie pour 4h de descente ! Les premiers km se font sur la nouvelle route goudronnée mais au milieu des camions et de leur pots d’échappement : pas top comme entrée en matière. Après près d’une heure, ils bifurquent sur l’ancienne route ; adieu camions, bonjour poussière et gravier 😉 Le paysage est magnifique mais là, je suis la seule à en profiter, les sportifs sont trop concentrés sur la route. De virages en virages, la végétation devient de plus en plus luxuriante. Eh oui, à 4000 m, nous avions tendance à oublier que nous sommes sous les tropiques ! Les VTTistes traversent quelques gués et passent sous une cascade : douche assurée.

La route de la Mort !

Vers 13h, ils arrivent à destination après une aventure de 64 km et 3345 m de dénivellé. Nous sommes maintenant à 1295m d’altitude.

Récompense d’un tel exploit, baignade dans une piscine et bon déjeuner ! Tout le monde est très fiers et heureux d’avoir « survécu » !

La route de la Mort !

Nous disons ici au revoir à nos amis que l’on reverra en France (eux filent vers le Pérou et nous restons une peu en Amazonie).

Nous prenons dans l’après-midi un taxi pour Coroico où nous allons profiter du calme et de la douceur pendant 2 jours. Sur les conseils d’une copine qui connait bien l’Amérique du Sud (merci Maud !!), nous trouvons un magnifique petit nid perché au bord de la falaise avec vue sur toute la vallée et délicieux restaurant.

La route de la Mort !

Samedi 12 mai, nous trainons un peu et allons nous promener jusqu’à un mirador pas exceptionnel mais la marche a le bon goût de dégourdir les jambes de Sylvain.

Dimanche 13 mai, nous retournons sur La Paz en bus local (par la nouvelle route !). Nous sommes un peu ralenti par une fête : fanfare et danse en costumes au RV.

Notre programme pour les jours suivants : Aujourd’hui, nous partons pour Sorata d’où nous allons faire une excursion (2j de vélo / 3j de bateau) pour rejoindre Rurrenabaque en Amazonie samedi.

De là, nous irons pour 4j dans le Parc de Madidi à la découverte de la faune, la flore et le mode de vie local.

Nous reviendrons mercredi 23 mai à La Paz (en avion) pour une nuit avant de filer vers le lac Titicaca et le Pérou.

GROS BISOUSSSS à tous

à bientôt

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Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Bonjour les amis,

Mercredi 2 mai, après une arrivée à Potosi au milieu de la nuit, nous profitons de la chaleur de notre hôtel pour nous reposer et nous acclimater à l’altitude une bonne partie de la journée.

Potosi est la ville de plus de 100 000 habitants la plus haute du monde avec une altitude de 4060m ! Eh bien, malgré que nous soyons à plus de 2500 m depuis le 22 avril, il faut avouer que la montée dans notre chambre au 1er étage est restée essoufflante toute la durée de notre séjour 😉

En fin d’après-midi, nous avons été rejoints par Marion et Julien (rencontrés à San Pedro de Atacama au Chili) avec qui nous avons prévu de faire un bout de chemin.

Jeudi 3 mai, nous partons à la découverte de la ravissante ville de Potosi.

Au XVIème – XVIIème siècle, cette ville était une des plus prospères d’Amérique du Sud et comptait autant d’habitants que Paris ou Londres (à l’époque). Sa richesse était due à l’exploitation de mines d’argent, d’étain, de zinc … Durant cette période, plus de 80 églises ont été construites.

Fin du petit cours d’histoire 😉

Nous avons, avec Marion et Julien ainsi que Emilie et Hugo (avec qui ils ont traversé le sud Lipez), visité la cathédrale de Potosi. Ce monument est actuellement en travaux (depuis 7 ans, mais cela s’achève en décembre). Nous avons eu la chance d’avoir un guide très intéressant qui a su se mettre à notre niveau d’espagnol. Dans l’après-midi, nous avons visité le couvent carmélite de Sainte-Thérèse. De jeunes filles étaient envoyées ici moyennant une dot très conséquente de la part de leur famille pour qui c’était un honneur d’avoir un enfant dans un des couvents les plus renommés d’Amérique.

Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère      Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

La fin d’après-midi a été un peu tendue parce que des médecins (ou étudiants en médecine) manifestaient et menaçaient de bloquer l’entrée et la sortie de la ville. Potosi est aussi réputée pour ses blocus qui n’ont rien à voir avec ce qu’on peut connaître en France … On ne sait plus si on part dès le lendemain matin ou si on attend un peu pour pouvoir visiter une mine.

Vendredi 4 mai, finalement, pas de blocus prévu pour la journée, on décide donc de ne quitter la ville que dans la soirée et de visiter une mine.

En début d’après-midi, nous partons (avec Marion & Julien, Emilie & Hugo ont préféré rejoindre notre prochaine étape dès le matin) pour une aventure unique.

Nous commençons par nous arrêter prendre l’équipement de rigueur d’un mineur en herbe : veste et pantalon étanches, bottes, casque et lampe.

 Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Nous faisons ensuite un arrêt au marché des mineurs. La tradition veut que les touristes achètent quelques présents à remettre aux mineurs croisés durant l’expédition : barre de dynamite (:-( ), jus de fruit, feuilles de coca ou alcool à 96° (à boire, SVP) ! Au fond du gouffre, les hommes ne mangent rien et ne tiennent qu’en mâchant inlassablement des feuilles de coca ce qui leur permet de ne plus ressentir l’épuisement d’une telle tâche. Nous visitons ensuite une usine de traitement des roches. Ici, la pierre est broyée, tamisée, lavée dans différents bains jusqu’à obtenir de l’argent pur. Les différents produits chimiques nécessaires à ce traitement (cyanure entre autres) sont à la fin directement reversés dans la nature …

 Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Enfin, nous pénétrons dans l’antre de la bête ! Ici, c’est Germinal ! Les couloirs sont très étroits, des wagonnets chargés de plusieurs centaines de kilos de roche circulent. La chaleur est de plus en plus étouffante, on sent à travers nos bandanas les poussières irritantes. Après près d’une demi-heure de marche (environ 500m), nous faisons une pause durant laquelle notre guide nous donne quelques explications sur les conditions de vie des mineurs : ici, pas de jour férié ou de 35h, le salaire dépend entièrement de la quantité de roche remontée à la surface ! Un mineur ne s’arrête de travailler que lorsqu’il a obtenu la quantité de pierre de la journée (que cela fasse 8h ou 12h qu’il est sur le terrain). Des enfants à partir de 10-12 ans (c’est interdit, mais ils sont avec leur père…) travaillent ici. L’espérance de vie d’un mineur est de 45 ans contre 75-80 ans dans la moyenne bolivienne. Notre guide nous propose de continuer à progresser à travers des couloirs plus étroits et plus chauds ainsi que de descendre le long d’une échelle à 60m de profondeur. Nous préférons faire demi-tour (avec un autre guide) et laisser Marion et Julien s’enfoncer plus profondément en enfer. Sur le chemin du retour, nous faisons connaissance d’El Tio : le personnage légendaire des mines. En tant que catholiques, les mineurs croient autant en Dieu qu’au Diable et la mine est bien proche de l’Enfer. Ils font donc de nombreuses offrandes à El Tio pour lui demander sa bienveillance.

Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère       Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère       Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Nous retrouvons la lumière du jour et l’air «pur» après presque 1h30 au centre de la Terre.

Nous prenons un taxi en fin d’après-midi et rejoignons Sucre à 3h de route dans la soirée, contents d’avoir vécus cette expérience hors du commun.

Samedi 5 mai, nous retrouvons Emilie & Hugo et c’est à 6 que nous allons passer la prochaine semaine.

Après un super petit-déjeuner sur la place principale de Sucre, nous partons à la découverte d’une des plus belles villes de Bolivie. Nous montons d’abord à un mirador qui surplombe toute la ville ; on comprend mieux le surnom de ville blanche 😉

Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Puis nous redescendons tranquillement déjeuner avant de visiter la Casa de la Libertad. Nous avons la chance d’avoir une visite guidée en français par une femme passionnée par sa ville et son histoire. C’est ici que la déclaration d’indépendance de la Bolivie a été signée en 1825 après 15 ans de lutte acharnée. Tous les pays d’Amérique du Sud ont profité de l’impulsion bolivienne pour obtenir leur indépendance durant ce laps de temps. Sucre est encore la capitale constitutionnelle du pays même si le siège du gouvernement et des finances se situe à La Paz.

Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

On profite d’une Alliance Française près de notre hôtel pour s’offrir (à prix léger) un des meilleurs dîners du voyage (avec surtout un très bon vin bolivien ;)).

Dimanche 6 mai, nous partons de bonne heure pour visiter le marché de Tarabuco à 1h30 de route de Sucre. Depuis plus de 9 mois que nous sommes partis, je n’ai craqué pour aucun souvenir … Alors, tant pis, c’est ici que je fais quelques emplettes : veste, trousse, chaussures et enfin un pantalon ! Un colis est parti dès le lendemain pour la France (j’espère qu’il arrivera entier !).

 Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

On rentre vers 15h (21h heure française) et on se précipite dans notre petit café préféré avec WIFI pour avoir les résultats de l’élection présidentielle.

Depuis quelques jours, le climat social bolivien est très tendu et quand un bolivien fait grève, c’est blocus complet ! Donc ce qui devait arriver arriva et nous sommes bloqués pour au moins 2 jours à Sucre. On profite de la journée de lundi et mardi, pour nous promener un peu plus dans cette ville agréable.

 Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Mardi soir, nous pouvons enfin prendre le bus direction La Paz. Nous embarquons vers 20h dans un bus cama (entre le siège assis et la couchette : plutôt sympa) et nous retournons à Potosi, étape obligatoire sur la route de La Paz. Vers minuit, le bus s’arrête peu après la gare routière de Potosi au milieu de la campagne. Dans un demi-sommeil, nous nous apercevons vers 2h30 que ça fait un moment qu’on ne bouge plus mais aucune info ! En sortant sur la route, on se rend compte qu’on est bloqué par des manifestants et que le chauffeur n’est plus là. A 6h30, le bus redémarre et nous redépose au terminal de Potosi. Aucune information en direct ! Nous avons dû glaner les infos par nous-même mais personne ne savait rien … Le prochain qui se plaint du manque d’infos de la SNCF, je l’envoie en Bolivie 😉

Julien et Hugo partent à 7h en éclaireurs pour voir ce qu’il y a derrière le barrage. Quand ils reviennent, ils nous annoncent qu’il y a des bus en partance pour La Paz de l’autre côté. Nous partons donc avec nos gros sacs pour 30 minutes de marche à travers les Boliviens très surpris de voir 8 «gringos» à cet endroit (nous étions accompagnés d’Antonin & Marie, 2 français que nous croisons depuis San Pedro).

Nous grimpons enfin vers 10h30 dans un bus pour La Paz. Pendant toute la durée du trajet, nous croisons les doigts pour ne pas être à nouveau bloqués à l’entrée de la ville ; heureusement tout se passe bien. C’est à 20h, après 24h de voyage, que nous arrivons épuisés dans la plus grande ville bolivienne !!

Jeudi 10 mai, nous nous promenons tranquillement dans le centre de La Paz. Nous en profitons pour aller payer nos 2 expéditions en Amazonie et visiter le musée de la coca. Nous réservons également une rando VTT (pour Sylvain et les copains) pour le lendemain.

Potosi, Sucre, La Paz : 3 villes de caractère

Bisous à tous

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36 heures à Tupiza

Bonjour à tous,

Court message pour vous raconter notre virée dans le grand sud bolivien.

Nous sommes arrivés vers 14h à Tupiza, lundi 30 avril après 6h de route magnifique dans le Sud Lipez.

Bizarrement beaucoup d’hôtels étaient complets et nous nous sommes rabattus sur un bel hôtel pas trop cher (avec piscine et WIFI).

Nous avons profité de l’après-midi pour nous promener dans la ville à la recherche d’une excursion pour le lendemain et nous reposer après nos quelques jours précédents d’aventures.

Mardi 1er mai, c’est parti pour un triathlon à la journée ! Nous commençons par visiter la région en jeep. Les canyons sont majestueux avec de nombreux cactus sur leur flanc.

36 heures à Tupiza      36 heures à Tupiza

Puis, nous avons pique-niqué près d’un grand parc d’un repas local. Nous avons découvert les tamals : sorte de boule de maïs farcie de viande (très bon).

L’après-midi, 2ème épreuve : Cheval ! Nous enfourchons Jolly Jumper et son copain pour 2h30 de promenade avec de bons galops dans des canyons encaissés.

36 heures à Tupiza       36 heures à Tupiza

Vers 16h, la 3ème épreuve (et pas des moindres) nous attend ; nous descendons 17km à vélo dans des paysages toujours aussi somptueux ! Ce n’est pas la route la plus périlleuse du monde mais je n’ai tout de même été rassurée qu’une fois arrivée 😉

 36 heures à Tupiza

En arrivant vers 17h30 épuisés à notre hôtel, nous apprenons que le bus réservé pour le lendemain matin était annulé et que si nous voulions quitter la ville, il fallait faire nos sacs et partir dès le soir-même !

Nous avons donc pris le bus mardi 1er mai à 22h pour Potosi où nous sommes arrivés vers 4h du matin. Heureusement un taxi était à la gare routière et nous avons trouvé très vite un hôtel disponible.

Tout va toujours aussi bien pour nous, malgré quelques grèves locales qui modifient un peu nos trajets.

GROS BISOUSSS

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Le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni

Bienvenue en Bolivie,

Du Vendredi 27 avril au Dimanche 29 avril, nous sommes partis en excursion de San Pedro de Atacama au Chili à Uyuni dans le sud bolivien.

Après près d’une heure de queue à la frontière, nous avons embarqué dans un 4×4 pour traverser ce grand désert. Comme notre agence était recommandée par le guide du routard, nous étions 10 français répartis sur 2 véhicules (plus 1 véhicule d’anglaises, mais elles ne comptent pas 😉 ).

Nous avons pendant 3 jours traversés des paysages magnifiques parmi les plus beaux rencontrés durant notre voyage (et même avant).

Le 1er jour, nous sommes allés voir la laguna blanca et la laguna verde. Toutes 2 portent ce nom à cause de minéraux au fond qui colorent l’eau. Puis nous avons traversé le Désert de Dali (le célèbre peintre y serait allé …). Comme au Chili, nous sommes allés près de sources chaudes où certains se sont baignés. Ce jour-là, le froid était polaire (il faut dire que nous sommes toujours à plus de 4000m d’altitude) : hors de questions de se baigner (j’avais pourtant prévu le maillot de bain …).

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni       Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

En fin d’après-midi, nous sommes allés voir la laguna colorada. La plus belle de toutes !!! Ses couleurs varient du rouge au vert suivant la luminosité. De nombreux flamands roses y vivent. Un spectacle magique !!

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni       Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni       Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Le 2ème jour, on continue la route vers l’arbre de pierre. Une explosion volcanique sculptée par l’érosion au fil du temps. Nous allons ensuite aux lagunes Hedionda, Honda, Cañapa … Nous profitons que le vent se soit calmé pour déjeuner en plein air au Mirador Volcan Ollague.

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni        Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Cette année durant la saison des pluies (janvier-février), il a plus plu dans la région qu’en 20 ans ! Le salar d’Uyuni (le plus grand désert de sel du monde) a donc été totalement inondé et impraticable pendant plusieurs mois. Contre toute attente, nos guides/chauffeurs estiment qu’avec le vent des jours précédents, nous pouvons à nouveau le traverser 🙂 Nous sommes les 1ers de la saison.

Nous passons donc notre 2ème nuit dans un hôtel construit totalement en sel à la lisière du salar.

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Nous allons voir le coucher de soleil sur le désert !

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Dimanche, réveil à l’aube pour voir le lever de soleil. Nous prenons ensuite la route à travers le sel ! C’est époustouflant ! On s’arrête près d’une île à la forme (vue du ciel) de poisson (Isla del Pescado) recouverte de cactus. Nous avons la chance de déloger une viscache (aussi appelée « lapincureuilgourou » 😉 )

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

On voit encore pas mal d’eau sur le salar ce qui donne un effet miroir important.

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Nous continuons notre chemin à travers le désert et nous arrêtons en plein milieu pour une séance photo très travaillée 🙂

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni       Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni

Nous terminons l’excursion à Uyuni, ville assez décevante où nous ne restons qu’un après-midi et une courte nuit avant de prendre le bus pour Tupiza au sud de la Bolivie, en direction de l’Argentine.

Bisous, à bientôt et … bon vote 😉

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Le désert d’Atacama

Bonjour de Bolivie,

Eh oui, on est un peu en retard sur le blog mais nous avons passé la frontière chilo-bolivienne vendredi matin. Je vous raconte ça très bientôt.

Petit retour en arrière au dimanche 22 avril.

Après nos 2 jours dans la capitale chilienne, nous prenons l’avion en direction de Calama au Nord du pays. Le Chili est tellement long que nous avons décidé de ne pas visiter sa moitié nord (moins de choses à voir et il faut bien faire des choix).

Nous arrivons donc vers 18h dans le petit village de San Pedro de Atacama (2400m. d’altitude), un oasis perdu au milieu du désert du même nom. Nous avions prévu d’y rester 4 jours mais finalement les propositions d’excursions bien sympas et le besoin de se poser un peu ont fait qu’on a prolongé d’une journée.

Lundi 23 avril, nous avons enfourché des vélos dès 8h du matin pour profiter de 2 merveilles de la région en dehors des foules et de la chaleur : «La vallée de la Mort » et «La vallée de la Lune». Un régal, malgré quelques faux-plats épuisants 😉

Le désert d'Atacama       Le désert d'Atacama

Le désert d'Atacama       Le désert d'Atacama

Retour vers 14h et après-midi repos au rythme du désert en faisant connaissance avec nos voisins de chambre. L’hôtel que nous avions réservé est tenu par des français et près de 90% des clients du moment sont francophones. Une petite bulle vraiment bien appréciée après plus de 8 mois d’efforts linguistiques !

Mardi 24 avril, départ à 10h pour les lagunes de l’altiplanos. On s’arrête en premier au salar de Chaxa où on peut apercevoir nos 1er flamands roses 🙂

 Le désert d'Atacama

On reprend la route pour le village de Socaire où on observe les cultures en terrasse (bon, ça vaut pas les rizières chinoises ou balinaises) et la petite église.

On déjeune au milieu du désert d’un délicieux assado (sorte de barbecue local) : Miammmmmm !!! Malheureusement, les nuages et le vent sont de la partie, il fait franchement frisquet.

 Le désert d'Atacama

L’après-midi, on continue notre route jusqu’aux lagunes Miniques et Miscanti (4300m. d’altitude : le souffle est un peu court mais pas de mal des montagnes). 

 Le désert d'Atacama

Il fait franchement froid et on est en short, donc on ne s’éternise pas et on prend le chemin du retour. En route, on s’arrête visiter le village de Tocanao. Là encore une charmante église, nos premiers cactus et une petite boutique d’artisanat local (non, on n’a pas craqué !). La dame a deux lamas dans sa cour. Ce jour-là, ils étaient bien lunés, il paraît que parfois, ils crachent 😉 

Le désert d'Atacama

 Retour express vers 20h pour partir à 20h30 en séance astronomie.

Malgré les nuages de la journée, grâce au vent, le temps est au beau fixe et nous pouvons profiter d’un des ciels les plus purs du monde. Bon je préfère ne pas détailler cette soirée pour éviter d’écrire quelques bêtises qui seront très vite reprises 😉 On a tout de même vu Saturne, Mars, La Croix du Sud, de nombreuses constellations et … le Nuage de Magellan 😛

Le désert d'Atacama

Mercredi 25, nous partons vers 10h en direction du salar de Tara (près de la frontière argentine). Comme la veille, le soleil n’est vraiment pas de la partie. Heureusement, nous sommes un peu plus couverts ! Plus on monte en altitude, plus le temps se gâte. Nous passons un col à 4800m. mais la visibilité est vraiment mauvaise. Heureusement, de l’autre côté, les choses s’arrangent un peu. Nous aurons tout de même un vent TERRIBLE toute la journée et même une tempête de neige au milieu du désert !!! (Après la pluie dans le centre australien, voici la neige dans le désert le plus aride du monde !!!).

On a tout de même pu profiter de paysages somptueux et d’un bon pique-nique à l’abri dans un refuge.

Le désert d'Atacama

Le désert d'Atacama      Le désert d'Atacama

Le désert d'Atacama      Le désert d'Atacama 

Retour vers 19h à San Pedro où le temps a été tout aussi exécrable : pas de neige mais une tempête de sable …

Ce soir, au lit pas trop tard car lever à 4h30 le lendemain.

Vendredi 26 avril, nous allons voir le lever du soleil sur les geysers d’El Tatio à 2h de route de San Pedro. Spectacle magique même si on s’attendait à voir de grands jets alors qu’ici on voit surtout de grosses fumées et de la vapeur.

Le désert d'Atacama      Le désert d'Atacama

Certains se baignent dans une source chaude (enfin tiède apparemment). Pour nous, hors de questions. Il faut dire que la température à notre arrivée sur le site est de -9,6°C (nous sommes à 4400m.) !!! Le sandwich du petit-déjeuner était congelé !

On s’arrête ensuite dans un petit village où on peut gouter une brochette de viande de lama (trop bon !) et un empanadas au fromage (miam !).

Le désert d'Atacama

En chemin, on a la chance de croiser quelques vigognes, ancêtres des lamas.

 Le désert d'Atacama

Dernière visite chilienne dans une vallée de cactus. Très impressionnant. Sachant que ces plantes grandissent d’environ 1cm par an et que le plus grand que nous avons vu mesure près de 10m., je vous épargne le calcul : près de 1000 ans !!!

On a adoré, d’autant plus que le soleil étant bien levé, la chaleur est réapparue 🙂

Le désert d'Atacama

Le désert d'Atacama     Le désert d'Atacama

Après-midi tranquille, à faire quelques courses, échanger des photos et discuter.

Un grand merci à Marie-Christine et Aurélien, nos hôtes très sympathiques et à Santiago et Emilie, nos guides géniaux !!!!

Un gros bisou à tous et à très vite pour le récit de notre excursion dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni en Bolivie. (Génial !!!)

 
 
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Valparaiso & Santiago

Bonjour,

Petit message au milieu du désert d’Atacama pour vous raconter nos visites de la semaine dernière.

Nous sommes arrivés Mardi 17 avril à Valparaiso après 12h de bus de nuit très confortable.

1ère nouvelle : nous avons raté un tremblement de terre !!! Bon, un sans gravité mais quand même bien senti par tout le monde à 1h du matin. Dommage, une nouvelle expérience que nous n’avons pas encore eu 😉

Pas de récit détaillé de notre virée à « Valpo » mais plutôt quelques photos choisies (le reste est sur Picasa).

Quelques escaliers :

Valparaiso & Santiago       Valparaiso & Santiago

De belles fresques :

Valparaiso & Santiago        Valparaiso & Santiago

Et les fameux ascenseurs :

Valparaiso & Santiago         Valparaiso & Santiago

La Casa Sebastaña (dernière demeure de Pablo Neruda) :

Valparaiso & Santiago

Vendredi 20 avril, nous avons pris un bus pour Santiago (moins de 2h de route).

Après la découverte du métro chilien (assez similaire au notre), nous sommes arrivés dans le centre ville. Notre hôtel est situé près de la place d’Armes, donc pas besoin de reprendre les transports en commun.

Pas grand chose pour ce 1er après-midi dans la capitale. Nous prenons une glace avec Hélène et Guerric avec qui nous avions passé la journée à Valparaiso la veille.

Quelques photos de notre grande balade du samedi 🙂

Jolie vue de Santiago depuis le Cerro Cristobal (on voit surtout la pollution :-s)

Valparaiso & Santiago        Valparaiso & Santiago

On est pas si loin, finalement 😀

Valparaiso & Santiago

Bon on va dire que la longueur de cet article contrebalance certains que vous avez peut-être trouvé long 😉 Pas très inspirée pour vous raconter nos quelques jours en ville …

Nous sommes maintenant à San Pedro de Atacama où nous passons 5 jours fabuleux !!!!!!! Je vous raconte ça (en détail ?) bientôt.

GROS BISOUSSSSS à tous

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La région des lacs

Bonjour à tous,

Une fois n’est pas coutume, voici un article qui parlera à la fois du Chili et de l’Argentine.

Nous avons donc quitté le Chili dimanche 8 avril et sommes arrivés à Bariloche en Argentine où nous avions RV avec Florian et Mélanie, rencontrés quelques semaines plus tôt à l’aéroport de Christchurch en Nouvelle-Zélande, pour passer quelques jours dans la région des lacs en Argentine.

Bariloche est LA capitale du chocolat du pays et nous sommes le jour de Paques ! C’est assez fou de voir le nombre de chocolateries au m² ! Nous avons succombé à la tentation et nous sommes offerts un bon chocolat chaud chez « Mamie Nova » (vous trouvez pas qu’il y a une ressemblance ?).

La région des lacs

Comme nous sommes près d’une station de ski et qu’on se retrouve entre copains, devinez ce qu’on a diné …… Une fondue savoyarde !!!!

Lundi 9 avril, nous partons vers 10h de l’hôtel, la fleur au fusil pour une petite marche (« easy, easy » qu’on nous a dit !) de 6-7h danns le parc Nahuel Huapi. Après quelques courses pour le pique-nique et une bonne demie-heure de bus, on arrive à Villa Catedral pour prendre un combiné télécabine – télésiège (bah, oui, je vous dis qu’on est au ski !) (une fortune : environ 10€ per personne juste la montée !!)

La région des lacs

Finalement, la première partie de la rando n’a rien eu de « easy, easy » !!

Après un petit détour parce que le sentier était assez mal balisé (heureusement que ça s’est arrangé par la suite), on a dû grimper une côte assez terrible (dans du sable). Petite pause pique-nique bien méritée pendant laquelle des condors sont venus voir ce qu’il se passait !! MAGIQUE !! D’énormes oiseaux nous ont survolés à une dizaine de mètres !

La région des lacs         La région des lacs

Après le déjeuner, on reprend la marche cette fois-ci à flanc de montagne en escaladant d’énormes pierres … En toute honnêteté, j’ai bien cru qu’on n’y arriverait jamais (surtout que notre point de départ était toujours dans notre champ de vision et ne s’éloignait pas …). On a contourné des arêtes rocheuses avant d’en faire la descente toujours dans un pierrier.

La région des lacs         La région des lacs

La région des lacs         La région des lacs

Après 5h de marche et 3/4 h de pique-nique (il est 16h45), on arrive enfin au refuge qui nous indiquait la fin de la première partie de la marche !

La région des lacs

On est à peine rassuré. Le gérant du refuge nous dit qu’il reste plus ou moins 3h de marche pour rejoindre notre point de départ et le dernier bus de retour est à 19h45 !

Heureusement que la 2ème partie s’est avérée BEAUCOUP plus facile ! Une descente tranquille au milieu de la forêt (mais beaucoup moins jolie). On arrive à l’arrêt du bus avec 30 min d’avance !!!

Une bien belle journée (malgré une petite pointe de stress pour moi 😉 sous un soleil magnifique (on a surplombé les nuages une partie de la journée puis ils se sont dissipés) !

Mardi 10 avril, nous avons loué une voiture pour nous rendre à San Martin de Los Andes. Nous avons pu ainsi faire plusieurs pauses à des miradors et prendre une jolie route par laquelle les bus ne passent pas. Pas toujours facile pour le chauffeur (ce n’était pas moi) car la route n’est pas bitumée sur de longues portions.

La région des lacs         La région des lacs

On arrive en fin d’après-midi en ville (très propre et assez chic) et on trouve une petite auberge pas trop chère (ce qui n’est pas évident car la vie en Argentine est hors de prix). Diner de charcuterie, fromages et bons desserts chez la Mamie Nova de la ville.

Mercredi 11 avril, on décide dans la matinée d’aller faire un tour dans le parc national Lanin (à normalement 2h de route). C’était sans compter sur des manifestants qui nous bloquent pendant quelques dizaines de minutes (on a eu de la chance !) ni sur l’état des routes ! Une catastrophe !

La région des lacs

On arrive vers 16h30 (après avoir encore payé plus de 8€ par personne 😦 au pied d’une cascade.

La région des lacs

On marche une petite heure avant de reprendre la route pour le chemin de retour … Une fois de plus, heureusement que les paysages étaient magnifiques et le soleil avec nous ; c’était quand même un peu long …

La région des lacs

Jeudi 12 avril, nous nous sommes un peu reposés après ces 3 journées intenses 😉 Petite balade dans la ville de San Martin à la recherche d’un pantalon pour moi (il rend l’âme à 3 mois du retour !) ; mission impossible : les tailles ne sont pas du tout les mêmes qu’en France (sans commentaire !) et les horaires non plus (le lèche-vitrine d’après déjeuner est à oublier : tout ferme entre 13h et 17h !)

La région des lacs

On a dû dire au revoir à Florian et Mélanie avec qui on a passé de bons moments (on se reverra à Paris !). En récupérant la voiture pour la rendre à l’agence de Bariloche, ils se sont rendus compte que nous avions eu une crevaison lente sur la route pourrie de la veille 😥 Heureusement, après un petit regonflage à la station service, le loueur n’y a vu que du feu 🙂

La région des lacs

Vendredi 13 avril, réveil très matinal pour prendre un bus à 6h en direction de Pucon au Chili. Dernier passage de frontière argentino-chilienne. La route est aussi mauvaise que les jours précédents ; il faudrait quand même qu’ils pensent à goudronner dans ce pays !!! On arrive avec 1h de retard à cause là-encore d’une crevaison (changement de roue au poste frontière puis regonflage dans un garage quelques kilomètres plus loin).

On commence à bien connaitre la différence entre les villes argentines et chiliennes : ici, tout est moins propre, les trottoirs sont plus abimés … On a préféré les villes argentines. Par contre côté paysage, même si la région des lacs nous a emballés des 2 côtés de la frontière, le Chili est beaucoup plus varié (la pampa argentine, c’est bien joli mais pas besoin de 12h ; c’est tout le temps pareil 😉

Nous n’avons pas fait grand chose d’exceptionnel ce jour là : petite balade en ville, prise d’infos à l’office du tourisme … La rando la plus impressionnante de la région est l’ascension du volcan Villarica qui surplombe la ville. Il s’agit d’une montée de 4-5h avec crampons et piolet jusqu’au cratère et d’une descente en luge ! On aurait adoré mais le genou de Sylvain (qui va bien mais mieux vaut ne pas lui en demander trop encore quelques jours), le prix et la météo changeante (on ne grimpe pas dans les nuages) nous ont dissuadés. Tant pis ! De toutes façons, le niveau de magma est redescendu et n’est plus visible.

La région des lacs

Samedi, nous sommes allés aux thermes de Los Pozones. La région possède des sources chaudes. On a donc profité d’un après-midi relax sous le soleil. Il y a 6 bassins dont les températures vont de 30° à 46° ! Très sympa et très joli 🙂

La région des lacs          La région des lacs

Dimanche, nous sommes allés faire une balade de 3h à cheval dans les hauteurs de la ville. Là encore, très joli. On voulait faire du cheval dans une estancia (sorte de ranch) en Argentine mais les contraintes de transports nous en ont empêchés. On se rattrape donc ici. C’était très bien même si mon cheval n’était pas le plus vif du monde 😉 Impossible de le mettre au galop ! Sylvain a lui réussi à galoper sur une bonne longueur : la chance 🙂

La région des lacs        La région des lacs

La région des lacs

On finit la balade en goutant quelques spécialités Mapuches (la population indigène de la région).

Lundi 16 avril, journée tranquille à la recherche d’un pantalon : j’abandonne et je continue à recoudre le mien !!! On avance 24h Chrono en attendant l’heure de notre dernier long bus chilien. On part à 20h pour 12h de voyage direction Valparaiso !!!

La région des lacs

On est bien arrivé et tout va bien pour nous. Il y a eu un tremblement de terre sans gravité la nuit précédent notre arrivée, mais nous avons « raté » cette nouvelle expérience 😉

Bisoussssss à tous et à bientôt

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Bonjour à tous,

Quelques nouvelles après 10 jours de silence.

Lundi 2 avril, nous sommes arrivés au sud de l’île de Chiloé, à Quellon, après 4h de ferry au lieu des 6h annoncées. Bonne surprise.

Chiloé = étape ratée

La moins bonne surprise, c’est que la société des bateaux avait oublié de nous dire que le port n’était plus en centre-ville mais à quelques kilomètres. On est donc passé devant la navette pour la ville sans monter dedans. Heureusement qu’après quelques minutes de marche, un bus local s’est arrêté pour nous conduire à l’hôtel : il y avait bien 1/4 h de route …

Petite nuit tranquille dans un hôtel toujours un peu miteux (et fumeur :s).

Mardi 3, on prend un bus pour Castro, la ville la plus importante de l’île. 2h après, on arrive sans encombre en centre-ville cette fois. On trouve encore un petit hôtel pas cher (et vide) mais toujours pas super. On passe l’après-midi à se reposer et on commence la saison 8 de 24h 😉 Rien d’extraordinaire.

Mercredi 4, on voulait aller randonner dans le parc national de Chiloé mais la météo n’est pas de notre côté … Il pleut à Chiloé plus de 300j par an, mais quand on voyage, on imagine toujours que quand nous on y sera, il y aura du soleil. Et bien non …. Il y a eu une succession de grosses averses et d’éclaircies toute la journée : des giboulées de mars sauf qu’ici c’est l’automne 😉 On en a juste profité pour faire un petit tour de la ville et avancer 24 …

Chiloé est réputée pour ces très nombreuses églises dont 17 sont classées par l’UNESCO. On a juste aperçu celle de Conchi depuis le bus.

Chiloé = étape ratée

On a aussi visité celle de Castro. La façade n’est pas extraordianire mais l’intérieur est tout en bois de mélèzes (l’arbre de la région) ; ça ressemble à une coque de bateau renversée.

Chiloé = étape ratée        Chiloé = étape ratée

On a pas eu envie, avec la pluie et le froid, d’aller visiter les autres églises disséminées sur l’île.

Jeudi, impossible là-encore, d’aller randonner. On reste donc à l’hôtel une bonne partie de la journée.

Voilà pourquoi j’ai appelé cette étape, une étape ratée. Celà vient autant de nous que du temps. Un peu de fatigue, un gros rhume pour Sylvain, la pluie, nous ont fait passé à côté de cette île qui ressemble (parait-il) à la Bretagne … Bah, moi, je préfère les Glénan sous le soleil 😀

Bon pour quand même ne pas tout perdre des spécialités chilotes (c’est le nom), nous avons bien mangé et surtout du saumon ! Cette région est réputée pour l’élevage de ce poisson, et même en trop grande quantité, ce qui détruit l’écosystème local.

J’ai tout de même gouté un plat original mais très bon. Le serveur me l’a présenté « like a pizza » : une papillotte avec un énorme pavé de saumon au fond, par dessus, une sauce tomate avec des morceaux de saucisses un peu fumées et encore au dessus une grosse couche de fromage fondu. J’aurai pas pensé à cuisiner ça, mais c’était pas mauvais ! On a aussi mangé un ceviche de saumon toujours : entrée où le poisson est cru et a mariné dans le jus de citron, la coriandre … très bon !

Mon défi était d’écrire un article sur Chiloé où nous n’avons rien fait : mission accomplie 😀

Vendredi 6 avril, nous sommes retournés sur le continent, dans une petite bourgade à 20km au nord de Puerto Montt : Puerto Varas. Petite ville touristique (en plus, c’est Vendredi Saint) dont la spécialité est le chocolat (ça tombe bien, c’est Paques !). On a un petit contre-temps pour la suite de notre programme. Les bus pour Bariloche pour le lendemain sont tous complets, on est donc obligé de reporter notre départ à Dimanche.

On profite de notre samedi pour aller faire une petite randonnée vers Pérohué. Nous voyons donc un beau volcan (malheureusement, le sommet est resté caché dans les nuages) ainsi que des cascades assez sympas.

Chiloé = étape ratée      Chiloé = étape ratée

Nous sommes depuis dimanche en Argentine. Je vous raconte ça bientôt.

Bisoussss à tous

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De la route, mais quelle route !!

Bonjour du Chili,

Décidemment, les meilleurs endroits pour écrire les articles dans ce pays sont les transports ! Nous voici embarqués pour 6h sur le ferry nous menant de Chaitèn à Quellon sur l‘île de Chiloé.

Mardi 27 mars, je vous avais laissé dans le bus nous conduisant d’El Chalten, au pied du Fitz Roy à Los Antiguos à la frontière chilienne. Les 13 heures de trajet ont été assez éprouvantes. En effet, cette route est certainement une des plus réputées du monde (elle traverse toute la Patagonie argentine du nord au sud) mais elle n’est goudronnée que sur de petites portions. Nous étions en plus derrière un groupe de jeunes israéliens plus que bruyants. Il est courant pour eux de venir visiter l’Amérique du Sud en groupe à la fin de leur service militaire et on ne peut pas dire (pour ceux que l’on a croisés) que les règles de vie en société fassent partie de leur éducation …

Les paysages, bien qu’assez monotones, sont magnifiques. De grandes étendues de steppes arides avec quelques bosquets d’arbustes épineux : ça nous a rappelé le désert de Gobi 😉

De la route, mais quelles routes !

Nous arrivons sans encombre à Los Antiguos vers 22h (heureusement que les argentins ont le même rythme que les espagnols concernant les diners).

Mercredi 28 mars a été une journée très stressante.

En effet, de grosses manifestations ouvrières bloquent toute la région de Coyhaique au Chili (ville où nous voulons nous rendre) depuis près d’un mois et nous ne sommes absolument pas sûrs de pouvoir passer : nous sommes partis en nous disant que 3 semaines auparavant les discussions avaient reprises mais la veille des touristes français nous ont dit avoir changé leur plan parce que les agences de voyages n’ont pas voulu leur vendre le billet de bus pour le Chili … On tente quand même (on n’a rien à perdre ; au pire, on fera demi-tour).

Nous arrivons vers 9h à la gare routière d’où (d’après la dame de notre hôtel) nous devrions avoir « plein » de mini-bus pour traverser la frontière et nous rendre à Chile Chico. Là, c’est le calme plat ! Pas un seul bus, quasiment personne !

De la route, mais quelles routes !

On finit par apprendre que le seul mini-bus de la journée passe à 12h00. Nous voulons avoir une correspondance pour traverser le Lago Général Carrera (nom chilien du Lago Buenos Aires) dans l’après-midi mais le stress monte d’un cran quand nous croyons comprendre que le seul ferry de la journée est à 12h30 (personne ne peut nous le confirmer dans un premier temps).

Finalement, nous apprenons en fin de matinée que le ferry est à 15h30 et nous pouvons prendre une navette pour passer la frontière vers 11h30.

Tout rentre dans l’ordre mais on a bien stressé surtout que notre espagnol reste toujours aussi limité.

Nous traversons donc le lac dans l’après-midi et avons même une correspondance pour nous rendre directement à Coyhaique. Oufff !

On est content d’arriver dans cette ville (même si on n’est pas sûrs de pouvoir en sortir). On choisit une petite hospedaje (chambre chez l’habitant) pour passer 2 ou 3 jours. On arrive donc vers 20h chez une petite grand-mère adorable qui nous fait tout de suite penser à la grand-mère de Sylvain J Dommage qu’on ne puisse pas discuter avec elle …

On passe la journée de jeudi à chercher un billet de bus pour nous rendre à Chaitèn, au nord de la Carratera australe. On finit par trouver quelque chose qui ressemble à ce qu’on cherche. Avec les grèves, il n’y a qu’un bus direct par semaine : pas de chance, c’est le mardi (et nous devons prendre le bateau lundi). On réserve donc 2 places pour Villa Santa Lucia à 2h de notre ville d’arrivée pour samedi (le bus ne continue pas dans la bonne direction) et dimanche on prendra une correspondance pour Chaitèn.

On profite de notre journée supplémentaire à Coyhaique pour aller marcher quelques heures dans la réserve nationale à 5km de là. Une jolie balade sous un soleil magnifique qui a le bon goût de nous changer les idées et de nous aérer.

De la route, mais quelles routes !

On rentre en stop à l’arrière d’un pick-up façon Pékin Express !!!

Finalement, même si l’activité en ville est un peu réduite, on a eu raison d’insister car le gros des mouvements sociaux est derrière nous.

Samedi matin, nous montons à bord de ce qui se révèle être un gros 4×4 de 10 places tout neuf pour 8h de route sur la Carratera australe.

C’est fou comme le paysage est différent de l’Argentine alors que nous ne sommes qu’à quelques kilomètres. Ici, plus de pampa, nous sommes sur une route de montagne (toujours rarement bitumée) qui passe à travers le parc national de Queulat. Nous traversons des forêts de hêtres avec vue sur des glaciers. Nous sommes bien contents de pouvoir voir les 2 côtés de la frontière.

De la route, mais quelles routes !

Nous arrivons en fin d’après-midi à Villa Santa Lucia, petit village complètement perdu le long de la route. Le seul hôtel noté dans notre guide est inexistant ; nous finissons par rentrer dans une propriété où il est marqué qu’ils louent des cabañas : nous dormons en fait dans une petite maison pour le prix d’une chambre en ville.

De la route, mais quelles routes !

Aucun restaurant dans ce village, donc sur les conseils de notre propriétaire (qui ne nous a pas invité à diner chez lui 😉 nous frappons à une porte pour demander le couvert. Pas la peine de vous dire qu’on était un peu gêné 😉 Finalement, on aura le droit à un steak (TRES cuit) et de la purée : on ne mourra pas de faim.

Dimanche 1er avril, on se réveille frigorifiés dans notre maison (pas de chauffage et pour la première fois, on voit du givre sur l’herbe). On a rendez-vous à 8h pour prendre notre 2ème bus. Heureusement qu’on prévoit un peu d’avance, quand on arrive à l’arrêt avec 10 min d’avance, il est en train de partir.

On arrive finalement à Chaitèn vers 10h. On profite de la belle journée ensoleillée pour partir en excursion dans la réserve de Pumalin, juste à côté.

Chaitèn a été entièrement dévasté par une éruption volcanique en 2008. Les habitants ont été évacués en urgence mais sont depuis revenus et essayent de reconstruire leur village.

Nous sommes donc allés au pied du volcan voir les effets de la nuée ardente sur les arbres, nous avons aussi fait une marche dans une forêt d’alerces (des arbres typiques, immenses mais à la croissance très lente). Nous avons aussi vu 2 belles cascades.

De la route, mais quelles routes !

De la route, mais quelles routes !   De la route, mais quelles routes !

Aujourd’hui (lundi 2 avril), nous sommes donc en route pour l’île de Chiloé où nous allons passer quelques jours avant de retourner en Argentine dans la région de Bariloche.

Même si nous n’allons pas au travail tous les matins, que nous n’affrontons pas le métro, les gens mal aimables, les embouteillages, notre voyage n’est pas tous les jours aussi facile que lorsqu’on part 2 semaines en vacances. Il est fait de paysages magnifiques et de rencontres (moins en Amérique du Sud) mais aussi de galères, de stress, d’imprévus …

Comme je l’ai lu sur plusieurs blogs, à 6-7-8 mois (ce qui sera notre cas le 6 avril) de voyage, beaucoup ressentent un petit coup de mou, une petite baisse de régime qui fait que les articles sont peut-être moins enthousiastes pendant un moment, et puis ça revient.

On n’est pas là pour se plaindre mais je ne veux pas non plus faire semblant et vous raconter un conte de fée qui ne serait pas notre réalité.

GROS BISOUSSSS à tous,

A très vite

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Quelques jours en Argentine

Je profite des 13h de bus qui nous permettent de rejoindre El Chalten à Los Antiguos sur la RN 40, une des plus fameuses routes argentines qui traverse la Patagonie argentine du Sud au Nord, pour vous raconter nos dernières aventures.

Nous sommes arrivés mercredi 21 mars à El Calafate, en Argentine. On se trouve une délicieuse crêperie pour le déjeuner (bon, ça vaut quand même pas les crêpes gourmandes de Locronan ;). Au programme de la fin d’après-midi et du jeudi, repos. En effet, Sylvain souffre du genou droit après notre trek dans le Torres del Paine. Un genre de tendinite a priori …

El Calafate est la première jolie petite ville que l’on rencontre depuis notre arrivée en Amérique du Sud. Elle est néanmoins entièrement tournée sur le tourisme et donc assez chère. On réserve une sortie (et mini-trek) sur le glacier Perito Moreno : notre rêve !!!

Vendredi 23, RV à 7h30 devant la porte de notre hôtel avec la navette chargée de nous emmener au glacier à 80 km de là.

Les groupes organisant des excursions pour touristes font souvent le tour des hôtels matin et soir ; ce jour-là, info importante, on était dans les premiers.

Ce matin donc, après 5 min de bus, à l’arrêt au 2ème hôtel, on se rend compte qu’on a oublié notre appareil photo à l’hôtel !!! Catastrophe !!! Autant, on peut se remettre de ne pas avoir pris 2 églises en photos, autant le Perito Moreno, c’est impossible !! Le chauffeur ne peut / veut pas faire demi-tour ; il ne nous reste plus qu’à prendre un taxi pour retourner à notre hôtel et rejoindre le bus à son dernier arrêt en ville. Ouf !! Vous pourrez voir ce magnifique glacier !

On arrive vers 10h00 au pied du glacier. Pendant près d’une heure, on se promène sur des pontons (et escaliers …) avec des vues sur les faces nord et sud du Perito Moreno. C’est impressionnant. On entend régulièrement des grondements et on voit des morceaux se détacher et tomber dans le lac.

Quelques jours en ArgentineQuelques jours en Argentine

Par contre, Sylvain souffre beaucoup avec toutes ses marches … La randonnée en crampons s’annonce difficile :s

Retour vers 11h au bus qui nous emmène à un embarcadère d’où nous prenons un bateau pour une mini-croisière au pied du glacier. Nous débarquons de l’autre côté du lac à quelques centaines de mètres de la glace.

Quelques jours en Argentine

Une petite pause déjeuner et c’est parti pour 1h30 de marche, crampons au pied.

Ça monte (ça, c’est pas trop difficile), ça descend (plus dur mais personne ne tombe sur les fesses). On peut voir de belles crevasses, ruisseaux … La glace prend parfois un bleu éclatant.

Quelques jours en Argentine      Quelques jours en Argentine

Quelques jours en Argentine

A l’arrivée, whisky on the rock (ou verre d’eau) offert ! Pour les glaçons et l’eau, c’est directement du producteur au consommateur 😉

Quelques jours en Argentine

Le genou de Sylvain a tenu mais forcément cette superbe journée n’a pas arrangée les choses pour les jours suivants …

Samedi en début d’après-midi, on prend la route pour El Chalten (fief du Fitz Roy).

Avis aux futurs voyageurs, prévoir BEAUCOUP d’espèces (sans bloquer vos Cartes Bleues…). Il n’y a qu’un distributeur dans le village et peu de restaurants ou auberges prennent la carte bleue.

On arrive après 3h de route (bitumée) dans ce charmant petit village. Il n’y a vraiment pas foule. La largeur des rues est même impressionnante vue le peu de voitures. On réserve dès notre arrivée nos billets pour le bus suivant (où nous sommes en ce moment).

Au programme du we, repos pour la patte en mousse de Sylvain 😉 et pas mal de stress parce que, nous, on a bloqué nos cartes bleues sans assez d’espèce 😥 (tout est rentré dans l’ordre)

Samedi soir, comme dimanche, il fait un temps magnifique ce qui est rare dans la région. On peut assister à un magnifique coucher de soleil sur le Fitz Roy !

Quelques jours en ArgentineQuelques jours en Argentine

Lundi (un peu plus nuageux mais toujours une superbe vue sur les montagnes), on tente une petite marche de 3h vers un très beau point de vue où le mont se reflète dans un lac. C’est assez magique !

Quelques jours en ArgentineQuelques jours en Argentine

Le genou tient bon dans la montée mais la descente est TRES douloureuse …

Le soir, pour nous remettre de nos émotions, on dîne dans un petit resto de 2 plats typiques : truite pour moi et énorme pièce de bœuf pour Sylvain 😀

Et voilà, ce matin, Mardi 27 mars, nous avons pris la route pour le nord de la Patagonie. Pour l’instant, c’est surtout une piste de terre où le bus ne dépasse pas les 50 km/h. Il est 17h00, encore au moins 5h de route …

Le programme des jours suivants est un peu flou en raison de grèves qui « séviraient » encore au Chili. On espère que nos infos sont périmées et qu’on va pouvoir passer.

Demain, passage de frontière entre Los Antiguos et Chile Chico (on retourne au Chili) et traversée du Lago Buenos Aires (le 2ème plus grand d’Amérique du Sud). Ensuite route pour Coyhaique, La Junta, Chaiten et lundi, nous prenons le bateau pour rejoindre l’île de Chiloé.

Gros bisousssss à tous, on pense fort à vous et on a hâte de vous voir 🙂

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